En 2022, la filière gazière a fait face à des enjeux de taille avec la hausse du prix de l’énergie affectant directement le pouvoir d’achat et l’économie, le conflit ukrainien et le dérèglement climatique.
En France aussi bien qu’en Europe, les prix de l’énergie se sont emballés. La croissance de la demande post-covid a fait naître de premières tensions, exacerbées par la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement énergétique européen qui ont fait craindre des risques de blackout.
C’est l’ensemble du secteur des énergies qui a été perturbé et qui a dû garantir sa résilience aux niveaux national comme européen.
Cette année, la filière a réaffirmé sa capacité à se réinventer au service de la transition énergétique en opérant sa troisième révolution. La France a pu compter sur le gaz comme pilier de la résilience. Les stockages de gaz, remplis à 98% de leur capacité à fin septembre 2022, notamment grâce à l’importation de gaz liquéfié, ont assuré la flexibilité du système. Cette résilience française a profité également à l’Europe. Les tensions d’approvisionnement d’énergie pesant sur nos voisins ont été contrebalancées par l’inversion des flux transfrontaliers en cours : la France est désormais un exportateur de gaz vers l’Allemagne et la Belgique. Cette capacité à s’adapter et à activer le levier de la solidarité européenne a été possible grâce au réseau de transport européen.
Par ailleurs, le secteur s’est transformé pour contribuer à l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050 en développant les nouveaux gaz. Force est de constater que deux conditions de réussite se sont distinguées pour assurer leur développement : l’adaptation des emplois et des compétences ainsi que la co-construction au cœur des territoires, catalyseurs de la transition énergétique.
Les enjeux de la neutralité carbone induisent des défis immenses pour le système énergétique dans son ensemble auquel les solutions gazières contribuent à répondre. France gaz s’est donnée pour principal objectif de convaincre les décideurs que les gaz renouvelables présentent un potentiel important valorisable grâce aux innovations technologiques et qu’il est donc essentiel pour la réussite de la transition énergétique d’accélérer leur rythme de déploiement.