À l’heure où le Parlement s’apprête à travailler sur le projet de loi climat et résilience, les filières de la méthanisation agricole, de la mobilité GNV/bioGNV et de l’énergie gaz se mobilisent pour promouvoir le biogaz en particulier dans la mobilité. L’AFGNV et Terre.tv ont réalisé un reportage sur le gaz vert qui fait le point sur cette énergie renouvelable avec les Présidents de l’AFG (Association Française du Gaz), de l’AAMF (Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France), de FNE (France Nature Environnement) et de l’AFGNV (Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules).
Le gaz naturel et, de plus en plus, le biométhane, jouent un rôle croissant dans la transition énergétique. Pourtant, trop de décisions publiques les mettent de côté sans raison objective et optent pour des choix dangereux pour la sécurité des systèmes énergétiques. Or le gaz vert produit localement et porté par les agriculteurs est efficace pour décarboner le secteur des transports durablement Le bioGNV est un vecteur de mobilité propre, abordable, adapté à la diversité de nos territoires. En analyse du cycle de vie, les véhicules GNV ont une empreinte CO₂ meilleure que celle des véhicules Diesel. Avec le bioGNV, cette empreinte carbone est meilleure que celle des véhicules alimentés en électricité française faiblement carbonée.
Dans les territoires, les collectivités locales, les professionnels du transport routier de marchandises et de voyageurs et les acteurs industriels de la filière GNV/bioGNV se mobilisent pour développer le parc de véhicules et le réseau des stations d’avitaillement. Aujourd’hui, ils sont rejoints par les agriculteurs producteurs de biométhane qui, sous la bannière de l’AAMF, s’engagent dans le soutien de station bioGNV « à la ferme » permettant de renforcer le maillage dans les territoires.
Pour aider les professionnels du transport à réussir, dans les meilleures conditions, la décarbonation de leurs activités en 2050, l’AAMF, l’AFGNV et l’AFG demandent une règlementation qui donne aux carburants renouvelables et notamment au bioGNV leur juste place, en prenant en compte l’ensemble des émissions de CO2 sur tout le cycle de vie des véhicules.