Au terme de son assemblée générale, la Plateforme GNL devient France gaz maritime. Lancée en 2017, la plateforme interprofessionnelle en charge de promouvoir l’usage du gaz naturel liquéfié comme carburant marin et fluvial élargit aujourd’hui son périmètre à l’ensemble des carburants propres.

France gaz maritime se positionne au cœur de la transition énergétique et accompagne la décarbonation du transport maritime. Armateurs, ports, équipementiers et énergéticiens sont réunis pour construire et promouvoir une vision partagée des carburants maritimes d’avenir à horizon 2030 et 2050. Une nouvelle impulsion pour répondre à l’urgence climatique, à la
nécessité de proposer au monde maritime des solutions viables et économiques et aux institutionnels des alternatives sur lesquels ils pourront s’appuyer pour construire un secteur maritime plus résilient.

Comme première contribution France gaz maritime verse aux débats actuels son analyse des perspectives des carburants d’avenir dans le secteur maritime. Les premiers résultats ont été présentés à un large public lors d’une conférence début juin.

« Le GNL aujourd’hui, puis le méthane renouvelable ou bas carbone est la principale solution viable et progressive pour le secteur maritime, sans être la seule demain. Ce carburant offre dès aujourd’hui, une décarbonation progressive et pilotable pour les navires. Il s’inscrit parfaitement dans la trajectoire fixée par les réglementations européennes et les objectifs de l’OMI en réduisant les émissions de CO2, de soufre, d’oxyde d’azote, et de particules. Le choix du GNL aujourd’hui permet de s’adapter sans difficulté aux carburants décarbonés de demain : les biocarburants et les carburants de synthèse tels que le e-méthane, le e-ammoniac ou le e-méthanol » déclare Thierry Chapuis le nouveau Président de France gaz maritime.

Pour les mois à venir, le nouveau président a détaillé la feuille de route de France gaz maritime : évaluer les atouts des bio-carburants et e-carburants, identifier les étapes à franchir et les solutions possibles pour décarboner le maritime à horizon 2050.